![]() À quoi reconnaît-on une personne éveillée ? À rien. Une personne éveillée dans le sens de la réalisation humaine n’est plus rien. Elle est, tout simplement. Elle est, sans rien derrière et sans rien devant, sans personne derrière et sans personne devant. Elle est à sa place. En cela, elle aide les autres à trouver la leur. Mais quelle place ? Il n’existe pas une place prédéterminée ou prédéfinie qu’il faudrait atteindre ou reprendre. Si je suis grande, je suis grande. Si je suis petite, je suis petite. Je ne cherche pas à être plus grande ou plus petite, ou à compenser ma taille par des subterfuges. Je ne me laisse pas influencer par ceux qui ont décidé de la bonne taille pour le monde entier. Je choisis d’être à ma taille. Ma taille est la juste taille pour moi. Les êtres éveillés savent qu’ils ne sont rien, et que c’est pour cela que tout se fait à travers eux. Est-ce que je me fais respirer ? Est-ce moi qui fais battre mon cœur ? Comme ils n’ont plus rien à faire, ils font tout dans l’instant de chaque moment. J’oublie parfois ma respiration, mais ma respiration – la respiration – ne m’oublie pas. Comment appeler mienne une chose que je ne possède pas… Si ma respiration – si proche de moi – ne m’appartient pas, quoi d’autre pourrais-je bien posséder ? Les êtres réalisés ne savent plus rien faire d’autre qu’aimer. S’aimer eux-mêmes, aimer les autres. Aimer, c’est s’accepter tel que l’on est, c’est éprouver de la reconnaissance pour les autres. L’éveil naît de la connaissance qui reconnaît son essence. L’essence nourrit le sens du vide, par un retour en soi. Je suis du vide qui crée. Librement. Thi Bich |
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