![]() Que dois-je faire ? Est-ce que j’ai bien fait ? Qui ne s’est pas posé au moins cent fois dans sa vie ces satanées questions ? Que ce soit après avoir acheté un appartement, choisi un plat au restaurant, mis un pantalon rouge et un haut vert, recadré maladroitement une personne indélicate… le doute peut être accablant. Avant, c’est normal de se poser des questions. Après, c’est trop tard. Trop tard pour quoi ? Pour revenir en arrière ? Heureusement. On avait tellement réfléchi, pris la précaution de se renseigner, de demander des conseils, on avait pesé le pour et le contre, en utilisant la raison et l’intuition. Mais pourquoi se fait-il que l’on se ressasse encore la décision passée ? Est-ce à cause de la peur et du malaise qui persistent et qui ont peut-être été générés par le doute qui s’est attardé ? Oui, non, bien, mal, bon, mauvais, plus, moins… On est pris dans le tourbillon de la dualité et de la polarité. Alors comment faire cesser la roue du mental ? Imaginez qu’avant de faire votre choix, le fait de réfléchir, de rassembler des informations, d’analyser, de ressentir, était comme de pédaler sur un vélo. Plus vous avez pensé, plus vous avez pédalé et plus vous alliez vite. Toutes les informations que vous avez collectées vous ont permis d’éviter les obstacles, de dégager la vue, de rester en sécurité sur la route. C’est vous qui sélectionnez et qui construisez l’horizon en allant là où vous le souhaitez. Au moment où vous prenez une décision, vous faites l’action de vous arrêter sur un choix, bref vous arrêtez de pédaler. Ne freinez pas brutalement, ne freinez même pas du tout pour ne pas casser le processus, cessez juste d’alimenter le mouvement des roues. Ce n’est plus la peine de continuer à cogiter, ça roule tout seul. En ne pédalant plus, vous allez vous laisser porter par la vitesse impulsée par votre réflexion, votre intention, votre action. Vous pourrez profiter de la sensation de liberté et de mouvement, découvrir ce qui se passe en vous et autour de vous. Regardez à côté, devant, laissez-vous surprendre. Le vélo s’arrêtera naturellement, exactement là où il doit vous mener. Quelque soit le chemin sur lequel il se trouve, à tout moment, le petit bonhomme devant les différents chemins a le choix, comme vous sur votre vélo. Ne vous fatiguez pas à toujours pédaler, freiner, donner des coups de volant. Après l’élan, lorsque vous ne contrôlez plus la vitesse ou la direction, le vélo glisse sans effort et vous pouvez contempler le paysage. Plus vous voyez du paysage, mieux vous vous connaissez. Vous faites l’expérience de votre véritable nature. C’est un sacré cheminement. Bonne balade. Thi Bich |
-
Articles récents
Archives
Catégories
Méta
Étiquettes
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.